Mot de JC Maswana: Professeur KINZONZI: UN COMPTE DE RESULTAT LARGEMENT POSITIF

Les lignes qui suivent constituent une partie d’un echange que j’ai eu avec un proche ami avec qui nous avons deplore le deces du Professeur Emerite Venant Patrice Kinzonzi. Je le publie ici comme expression de mon respect pour celui qui fut (et restera) mon mentor sur le chemin de la recherche et la passion pour la finance.
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Je ne trouve malheureusement pas de mots pour exprimer ma peine reelle face au depart d'un homme qui a accompagne chaleureusement mes premiers pas de chercheur et qui, toujours, manifestait une veritable passion pour la science (je dirais sa science): la finance et la comptabilite. Bien avant que je devienne son Assistant, j’ai eprouve une grande sympathie pour lui et beaucoup de respect pour son travail sensible et intelligent ainsi que sa passion pour la recherche dans un environment ou la recherche n’interessait plus personne. Son autorite incontestable dans le domaine de la comptabilite l'a conduit au poste de secretaire generale du Secretariat Africain de Compatabilite et a entrer en contact avec un grand nombre de chercheurs en Europe, en Afrique et dans le monde.
Je suis vraiment secoue par cette fin brutale. Je ne peux pas le croire encore puisque je l’ai eu au telephone pour la derniere fois le 30 juillet dernier et nous avons longuement discute sur certains travaux que nous voulions entreprendre l'annee prochaine. Il semblait pourtant en forme et on a longuement discute pendant pres d’une heure.
La perte au niveau de nos universites et du pays tout entier est enorme et irremediable. Au niveau de la comptabilite, sa disparition laissera un vide difficile a combler. Le Pr. Kinzonzi avait un savoir tres enorme et son malheur etait d'avoir evolue dans un environment ou le savoir n’etait pas reconnu et apprecie. Il sera difficile de gerer son heritage scientifique.
De lui j’ai appris une grande lecon que j’ai retrouve tres repandu au Japon; il m’a dis un jour dans sa residence que « demander ne coute qu'un instant d'embarras; ne pas demander c'est etre embarrasse toute sa vie ». Cette sagese m’a depuis longtemps caracterise et ne fut-ce que pour cela, je lui dois beaucoup.
Je m'associe de tout cœur à la douleur qui touche sa famille, les economistes congolais ainsi que tous ceux qui ont pu beneficie de son savoir scientifique, artistique (musical) et politique.
Enfin en pensant a Lui, je ne peux que paraphraser ce qu’un illustre Samurai japonais du 17e siecle (Yamamoto Tsunetomo) a dis: le Pr. Kinzonzi n'a existe que pour une generation, mais son nom durera jusqu'a la fin des temps puisque son compte de resultat s'avere etre largement positif.